08 Mar Rencontre avec Marinela Popescu
1/ Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Marinela Popescu, d’origine roumaine. Esthéticienne cosméticienne à la base, avec une approche atypique du métier. J’ai toujours été fascinée par la peau, ce qu’il se passe à l’intérieur et ses mécanismes de fonctionnement. Jeune, j’ai étudié la biologie génétique et ayant vécu en Roumanie sous le régime communiste, à l’époque, il n’y avait pas de produits cosmétiques sur le marché pour les consommateurs, ni sur le marché pour les professionnels. J’ai donc appris à fabriquer mes propres produits : mes crèmes, mes laits, mes lotions, ma cire pour l’épilation, ainsi que mes propres protocoles de soin. Nous étions des précurseurs pour les acides de fruits car on utilisait vraiment tous les jus des fruits et des légumes frais, et les différents types de courant électrique pour les faire pénétrer. Cela a été une sacrée expérience de vivre cela durant cette période, car cela nous a obligé à nous surpasser, et à toujours trouver des solutions à nos problèmes quotidiens.
Une fois que je suis arrivée en France, après un passage par un organisme de validation d’État de mes compétences, j’ai travaillé durant deux ans dans un centre de beauté. Puis j’ai créé mon propre institut où j’ai travaillé avec des très bonnes marques de cosmétiques françaises durant 7 années. Mais à la fin de cette période, j’ai commencé à observer les limites de mes soins et à mes résultats, malgré le fait que les produits cosmétiques soient très bons. Une frustration a commencé à s’installer surtout pour la partie anti-âge. J’ai donc décidé de vendre mon entreprise et j’ai intégré une école de commerce international pour adultes. Là, j’ai découvert un autre métier, mais toujours dans le monde des cosmétiques.
Par la suite, j’ai eu un poste à Dubaï. J’étais en charge de mettre en place un très grand Daily Spa, sur une plage privée. Quatre bâtiments avec un total de 25 cabines qui comprenaient la beauté globale : le visage, le corps, la diététique et l’exercice physique. Cela a été une très bonne expérience professionnelle, mais aussi de vie.
Une fois cette expérience finie, je suis rentrée de nouveau en France. J’ai commencé à monter à nouveau mes propres entreprises, en commençant par prendre une licence allemande en maquillage permanent. En France, cela était nouveau de créer un centre de maquillage permanent où on ne faisait que cela. Par la suite, j’ai pris la Master Franchise d’une marque américaine en extensions de cils.
Puis, j’ai monté ma société de distribution et formation autour de ce nouveau métier. J’ai donc intégré un circuit de B to B, et là mon parcours client était complet.
La première partie de ma carrière, j’ai donc travaillé uniquement en B to C, puis j’ai commencé à travailler en B to B, mais en connaissant le parcours de la cliente de B to C, et en l’intégrant dans ce nouveau métier de distribution et formation.
J’ai ensuite eu la chance d’intégrer l’IFG, où j’ai fait des rencontres d’autres professionnels du métier. Une période très bénéfique. J’ai pu échanger, grandir, trouver des solutions pour mes affaires, créer une autre vision.
C’est après plusieurs expériences de création d’instituts de Paris à Cannes, que nous avons observé que la femme ne connaissait pas toujours sa beauté propre à elle, ou bien, elle ne savait pas la déceler, ni se l’approprier. Elle prenait donc des exemples de beauté toute faite, des stars ou des tendances, en recherchant à ressembler à quelqu’un d’autre. A partir de là, j’ai senti le besoin de connaître jusqu’où le parcours de beauté de mes clientes pouvait aller. Quel était le terminus souhaité ? Je savais où cela commençait mais pas jusqu’où mes clientes souhaitaient aller.
Étant travaillée par ce désir de savoir où ce parcours s’arrête, j’ai été admise à intégrer le Collège International de Médecine Esthétique (CIME) chapeauté par Docteur Charles Gadreau. J’ai suivi un parcours de deux ans avec des médecins esthétiques pour apprendre cette approche. Cela m’a permis de connaître de l’intérieur quelles étaient les techniques, comment les aborder, quelles étaient les attentes et savoir comment aller en profondeur vers cette beauté globale recherchée. L’objectif était de savoir comment conseiller au mieux mes clientes et assurer la pérennité de ce que nous proposons. C’est à partir de là que nous avons mis en place une approche globale de la beauté personnalisée dans notre institut Marinel Paris Saint-Honoré.
Cet institut est très spécifique, dans le sens où nous avons cette nouvelle approche de la beauté. Nous expliquons à nos clientes quel est leur potentiel beauté : La partie qui est exploitée et surtout la partie qui n’est pas exploitée et le potentiel. Elles se rendent alors compte qu’elles ont des ressources presque inestimables. Une fois trouvé, il y a une harmonie qui se pose, qui se créée dans leur visage. Cette beauté qui renaît et amène avec elle, un énorme potentiel. Psychologiquement, il y a une confiance qui s’installe et cette confiance est belle à voir car elle se reflète à l’intérieur et l’extérieur de la personne. Comme elle se sent bien physiquement, elle s’aime. Comme elle a trouvé quelque chose, son entourage lui retourne. Que ce soit en changeant le dessin d’un sourcil avec le microblading, l’habillage d’un regard avec l’extension des cils, les lèvres juste colorées avec une nouvelle symétrie qui crée l’harmonie dans le visage, une peau saine et lumineuse, cela change complètement.
Cette beauté complétée ou retrouvée, cela change l’image de soi. On a changé en bien ! On retrouve le soi intérieur !
2/ Que veut dire experte de la peau ?
Il faut aimer la peau. La peau de chacun est très différente. Toutes les peaux sont capables de choses remarquables et inimaginables. Elle a pour missions : Protéger le corps, l’aider à respirer, réguler la température, générer des substances nécessaires à son bon fonctionnement et être un laboratoire continuel pour le développement d’ingrédients et des produits.
Après, il faut vraiment connaître la structure de la peau et ses fonctions en profondeur. En sachant que sa surface est d’environ 2m2, pour un poids de 10 à 15 kg. C’est l’organe le plus grand et avec un rôle central pour le corps. Tout en sachant qu’il y a environ 1,5 millions de terminaisons nerveuses très très fines qui permettent de percevoir les vibrations, la douleur, le toucher, de sentir la pression et les températures. Le PH de la peau est une barrière naturelle contre les germes. La sueur permet d’équilibrer la température corporelle. Donc la peau est très complexe.
Il faut savoir que chaque peau est unique. La peau humaine est à la fois toujours la même, mais en même temps très différente : peau masculine/ féminine, peau claire/ foncée, peau grasse/ sensible, toutes demandent un soin complètement différent et personnalisé.
Une experte doit savoir comprendre la peau, et la prendre en charge avec une approche globale.
3/ Depuis combien de temps exercez-vous dans le domaine de l’esthétique ?
Je suis dans le domaine de l’esthétique depuis une bonne trentaine d’années.
4/ Existe-t-il pour vous qu’un seul type de beauté ?
Non, et c’est une bonne nouvelle ! Chacune d’entre nous porte sa beauté personnelle. Le plus difficile est de la trouver et de se l’approprier.
5/ Que veut dire beauté globale de la peau ?
Avoir une approche différente dans le sens où la peau est un organe vivant et très mouvementé. Nous abordons la peau d’une manière pluri-disciplinaire et surtout avec une vision d’ensemble, ce qui n’est pas classique. Nous regardons la géométrie du visage. Quel est l’étage dominant ? Quel est l’étage à travailler davantage ? Nous basons cela sur des connaissances d’anatomie, de biologie, de psychologie, soutenues par des technologies non invasives. Tout cela nous aide à nous concentrer sur les choses essentielles de la peau et avoir de réels résultats.
6/ Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
L’unicité de chaque peau donc l’unicité de chaque soin.
7/ Que souhaitez-vous faire vivre comme expérience à vos clientes au sein de votre institut ?
Une fois les besoins décelés, nous embarquons les clients dans le voyage de leur peau.
8/ Quels sont les projets de l’Institut Marinel pour l’année 2019 ?
Il y en a plusieurs. De nouveaux produits et soins seront implémentés suite à des tests et de nombreux protocoles que nous avons mis en place. Mais ce qui nous reste à cœur, c’est de rester focus sur les besoins de nos clientes.
D’abord connaître l’homme et de savoir combien il chausse, après nous pourrions marcher ensemble.
Pour découvrir tous les services de l’Institut Marinel, nous vous invitons à aller sur notre page dédiée. Pour prendre rendez-vous n’hésitez pas à nous contacter.
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